dimanche 7 septembre 2008

Les nouveaux fascistes, tournant stratégique et inquiétant.

Voilà maintenant quelques années, qu’une partie de l’extrême droite rompt avec le visage raditionaliste religieux, royaliste de certains partis et mouvements.


C’est sous une nouvelle stratégie plus « gauchisante » que des groupuscules néo-fascistes essayent de se réapproprier l’héritage du monde ouvrier par le révisionnisme, n’hésitant pas à se réclamer «vrais socialistes » à travers des idéologies identitaires comme le nationalisme révolutionnaire, le socialisme national, ou encore en Europe de l’est et du centre une variante s’appelant «national-bolchevisme» (mêlant nazisme et stalinisme).

Voici une analyse pour comprendre pourquoi ces nouveaux courants fascistes apparaissent, et surtout comment les reconnaître, car ces groupes s’implantent très rapidement, ils ciblent une jeunesse

influençable par manque de repères politiques, historiques et économiques en les appâtant dans un mélange subtil d’idées, de pratiques, mêlant socialisme, nationalisme et racisme, reprenant même la symbolique et les drapeaux de groupes de la gauche révolutionnaire et libertaire, afin de semer le trouble dans l’opinion.


LE FASCISME (petit rappel).



Le fascisme, venant de «fascio» (faisceaux), est un mouvement politique d’origine italienne, apparu en 1919 et fondé par Benito Mussolini. Mouvement à but totalitaire, à vocation anti-démocratique et anti-marxiste, le fascisme apparaît comme étant une idéologie de revanche contre les idées libérales des Lumières, promouvant un Etat autoritaire et sécuritaire, l’exaltation du sentiment nationaliste doublé d’une politique réactionnaire et contrôlée par des groupes de pression : les «squadristi» (équipe d’action) ayant pour but de « punir les rouges » (socialistes, communistes, syndicalistes, anarchistes).

Néanmoins, un aspect social est évoqué, en tout cas dans son programme, afin de gagner les masses populaires qui penchent plutôt du côté du socialisme et des idées progressistes.

Le programme des « faisceaux de combat » de 1919 révèle effectivement un aspect socialisant et révolutionnaire comme par exemple le « vote des femmes, la séparation de l’Eglise et de l’Etat ainsi que la saisie de tous les biens religieux, salaire minimum, journée de 8h, désarmement général, gestion des industries publiques par les organisations prolétariennes (syndicats)…Il est d’ailleurs important de dire que Benito Mussolini (ancien militant du parti socialiste italien) s’inspire de l’idéologie du syndicalisme révolutionnaire (CGT en France au début du XX°siècle) pour faire celle du fascisme afin d’appâter le prolétariat à sa cause.

Le vrai visage du fascisme ne se fait pas attendre, la défaite aux élections de 1919 amène les groupements les plus à gauche à se retirer des «fascios». Avec l’évolution du mouvement, nombre des idées du programme sont rejetées, notamment les plus sociales.

Les fascistes, après avoir monopolisés petit à petit le pouvoir, instaurent une dictature étatique nationaliste « Tout dans l’Etat, rien hors de l’Etat et rien contre l’Etat », les partisans de gauche, les syndicalistes, les libertaires, sont les premières cibles, traqués, emprisonnés ou assassinés.


En Europe ce modèle apparaît en Espagne avec le franquisme et en Allemagne avec le nazisme, adoptant quelques évolutions comme l’état ultra-religieux franquiste ou encore la politique raciale et d’anéantissement éthnique chez les nazis.


LE DANGER DU FASCISME


Outre le fait que le fascisme soit une idéologie basée sur l’ordre, maintenue par la loi du plus fort (« revanche de l’instinct »), l’autoritarisme, le nationalisme exacerbé, (et à notre ère racisme, xénophobie…) le fascisme se veut social afin de gagner les masses populaires.

Il a su donc adopter des idées venant du socialisme, du syndicalisme, pour apporter un côté attirant aux classes défavorisées, ce qui en fait un redoutable danger car il est prêt à adopter des idées contraires (qu’il combat et qu’il détruit) afin de prendre le pouvoir avec le plus de légitimité possible, c'est-à-dire l’appui du peuple, en trouvant un bouc émissaire facile à attaquer,comme par exemple l’immigration. Notons que les fascismes prennent toujours une proie facile à avoir, pour faire oublier au peuple sa situation misérable, ou tout simplement faisant croire que sa misère vient de ce bouc émissaire.


Il est intéressant de voir ce que cette accumulation d’idées opposées amène aujourd’hui, l’adaptation d’organisations fascisantes dans notre société contemporaine, répondant aux besoins d’une nouvelle génération influençable, déçue.


ENTRE SEDUCTION ET MANIPULATION



Nous pouvons constater l’émergence et la multiplication de ces organisations profondément racistes, antisémites, homophobes, anti-marxistes qui toute fois jouent sur un programme revendiqué ouvertement « socialiste » de tendance « préférence nationale et européenne ».


Les exemples de cette fusion d’idées contraires grouillent, et en tant que militants antiracistes, antifascistes antisexistes et anticapitalistes il est de notre devoir d’alerter la population contre ces groupes dangereux et fanatiques.


Arrêtons-nous quelques instants sur ces organisations, les plus grosses et les plus populaires de ce milieu (ce qui ne représente encore pas grand-chose).


La Droite Socialiste, «Mouvement nationaliste et social» ouvertement antisémite radical, dénonçant la «Mafia Juive», théorise sur le «danger du métissage et de la diversité ethnique», n’hésitant pas à reprendre pour propagande le slogan de la CNT (syndicat révolutionnaire et libertaire) «Le fascisme c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève» et remplacer le terme fascisme par sionisme tout en gardant un fond rouge et noir. Contact du NPD (parti néo-nazi allemand) qui prévoit un socialisme national pour ne pas dire national-socialisme, la Droite Socialiste n’a encore que peu de sections dans la France et très peu de militants.

Un exemple d'autocollant qui reprend un slogan de la CNT...


La Gauche Nationale, « Jeune mouvement socialiste français » se base sur les théories d’un socialisme patriotique qui serai issu de la Commune de Paris en 1871, nationaliste et communautaire blanc elle entend défendre la révolution sociale et nationale, un «nationalisme prolétarien». Elle veut structurer l’union des français par un Etat syndical : « Pour nous qui sommes les vrais Socialistes, la Nation est avant tout une unité économique, sociale et politique. C’est pourquoi le Syndicalisme ne doit pas influencer l’État. Il ne doit pas être la remorque de l’Etat, IL DOIT ETRE L’ETAT . » Cette théorie de la Gauche Nationale rejoint le fascisme où celui-ci s’inspire du syndicalisme révolutionnaire. Très proche également du NPD, son sigle directement copié sur ce dernier, on remarque que sur le site internet, les humains apparaissants sur les images de fond sont tous blonds aux yeux bleus... coïncidence ?


Le mouvement NATION, regroupe, ou plutôt coordonne novopress (site d’info nationaliste), Jeune Nation, Renaissance Sociale et un collectif « tout sur les mensonges des antifascistes ». Jeune Nation se situe et lutte notamment en Belgique. Pour la « résistance nationale » ce groupe jeune est sûrement le plus significatif pour ce qui est de la copie, manipulation des masses à l’égard des symboles venant de la gauche révolutionnaire, libertaire et antifasciste : drapeaux rouges et noirs, reprise des logos de l’antifascist action à la sauce identitaire et nationaliste pro blanc, slogans et propagande anticapitaliste, anti-impérialiste, au cri de «Socialisme !», « Europe,
Jeunesse, Révolution !» ils défilent aux côtés des néo-nazis allemands et d’Europe centrale.


Les Jeunesses Identitaires, branche jeunesse du Bloc Identitaire malgré une certaine «indépendance», est le groupuscule français le plus connu dans le milieu nationaliste révolutionnaire. Création en 2002 suite à la dissolution d’Unité Radicale (en raison d’une tentative d’assassinat de Jacques Chirac en public), ils sont présents dans près de 15 villes et départements, élaborent des sections basées sur la reconquête des quartiers face à la «racaille», s’entraînent dans des camps d’été au combat et à l’endurance de situations difficiles. Très suivi par la jeunesse pour un côté radical, nostalgique et de leur bon appât : «stop le racisme anti-blanc», les Jeunesses Identitaires «proposent à tous les jeunes Européens une organisation de combat moderne, adaptée aux défis que le 21ème siècle impose à ceux de notre sang.».






Apparemment les hommes qui peuplent la Terre n’auraient pas le même sang, la même vocation à coexister suivant leur civilisation…



Voici le constat de la situation actuelle. Bien évidement ces groupuscules sont encore très minoritaires, et nous veillons à ce qu’ils le restent, mais n’oublions pas l’ascension du parti d’Hitler, et de tous les fascismes tout aussi groupusculaires, ignorés, avant d’être au pouvoir et d’avoir pignon sur rue. Adoptants une stratégie plus sociale, voulant reprendre l’héritage du monde ouvrier en transformant l’analyse historique de la lutte des classes par la lutte des races, pratiquants le révisionnisme à outrance, nous sommes contraints d’apporter la réponse suivante
de déjà vu dans l’histoire sombre du XX° siècle, devant tant d’influence en peu de temps de la part de ces organisations. Le fascisme se nourrit de la misère et de l’inégalité sociale (crise de
1929, chomâge, avènement d’Hitler en 1933), c’est pourquoi notre combat anticapitaliste d’aujourd’hui est complémentaire du combat antifasciste



texte tiré du blog du scalp87

http://scalp87.over-blog.com/


lundi 5 mai 2008

Quelques z'actu de la loi...

2008

LOI n° 2008-352 du 16 avril 2008 visant à renforcer la coopération transfrontalière, transnationale et interrégionale par la mise en conformité du code général des collectivités territoriales avec le règlement communautaire relatif à un groupement européen de coopération territoriale
LOI n° 2008-351 du 16 avril 2008 relative à la journée de solidarité
LOI n° 2008-337 du 15 avril 2008 ratifiant l'ordonnance n° 2007-613 du 26 avril 2007 portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine du médicament
LOI n° 2008-324 du 7 avril 2008 relative à la nationalité des équipages de navires
LOI n° 2008-175 du 26 février 2008 facilitant l'égal accès des femmes et des hommes au mandat de conseiller général (Loi n'appelant pas de décret d'application)
LOI n° 2008-174 du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental
LOI n° 2008-126 du 13 février 2008 relative à la réforme de l'organisation du service public de l'emploi
LOI n° 2008-136 du 13 février 2008 relative à la sécurité des manèges, machines et installations pour fêtes foraines ou parcs d'attractions
LOI n° 2008-111 du 8 février 2008 pour le pouvoir d'achat
LOI n° 2008-112 du 8 février 2008 relative aux personnels enseignants de médecine générale
LOI constitutionnelle n° 2008-103 du 4 février 2008 modifiant le titre XV de la Constitution
LOI n° 2008-89 du 30 janvier 2008 relative à la mise en œuvre des dispositions communautaires concernant le statut de la société coopérative européenne et la protection des travailleurs salariés en cas d'insolvabilité de l'employeur
LOI n° 2008-66 du 21 janvier 2008 relative aux tarifs réglementés d'électricité et de gaz naturel (Loi n'appelant pas de décret d'application)
LOI n° 2008-3 du 3 janvier 2008 pour le développement de la concurrence au service des consommateurs
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2007
LOI n° 2007-1824 du 25 décembre 2007 de finances rectificative pour 2007
LOI n° 2007-1822 du 24 décembre 2007 de finances pour 2008
LOI n° 2007-1787 du 20 décembre 2007 relative à la simplification du droit
LOI n° 2007-1786 du 19 décembre 2007 de financement de la sécurité sociale pour 2008
LOI n° 2007-1775 du 17 décembre 2007 permettant la recherche des bénéficiaires des contrats d'assurance sur la vie non réclamés et garantissant les droits des assurés
LOI n° 2007-1774 du 17 décembre 2007 portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans les domaines économique et financier
LOI n° 2007-1773 du 17 décembre 2007 relative au parc naturel régional de Camargue (Loi n'appelant pas de décret d'application)
LOI organique n° 2007-1719 du 7 décembre 2007 tendant à renforcer la stabilité des institutions et la transparence de la vie politique en Polynésie française
LOI n° 2007-1720 du 7 décembre 2007 tendant à renforcer la stabilité des institutions et la transparence de la vie politique en Polynésie française (Loi n'appelant pas de décret d'application)
LOI n° 2007-1631 du 20 novembre 2007 relative à la maîtrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile
LOI n° 2007-1598 du 13 novembre 2007 relative à la lutte contre la corruption (Loi n'appelant pas de décret d'application)
LOI n° 2007-1545 du 30 octobre 2007 instituant un Contrôleur général des lieux de privation de liberté
LOI n° 2007-1544 du 29 octobre 2007 de lutte contre la contrefaçon
LOI n° 2007-1443 du 9 octobre 2007 portant création d'une délégation parlementaire au renseignement (Loi n'appelant pas de décret d'application)
LOI n° 2007-1224 du 21 août 2007 sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs
LOI n° 2007-1223 du 21 août 2007 en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat
LOI n° 2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités
Loi n° 2007-1198 du 10 août 2007 renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs
LOI n° 2007-1147 du 31 juillet 2007 de règlement du budget de l'année 2006 (Loi n'appelant pas de décret d'application)
LOI n° 2007-309 du 5 mars 2007 relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur
LOI n° 2007-308 du 5 mars 2007 portant réforme de la protection juridique des majeurs
LOI n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance
LOI organique n° 2007-287 du 5 mars 2007 relative au recrutement, à la formation et à la responsabilité des magistrats
LOI n° 2007-288 du 5 mars 2007 modifiant les articles 414-8 et 414-9 du code pénal
LOI n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale
LOI n° 2007-291 du 5 mars 2007 tendant à renforcer l'équilibre de la procédure pénale
LOI n° 2007-292 du 5 mars 2007 relative à la Commission nationale consultative des droits de l'homme
LOI n° 2007-294 du 5 mars 2007 relative à la préparation du système de santé à des menaces sanitaires de grande ampleur
LOI n° 2007-293 du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance
LOI n° 2007-289 du 5 mars 2007 portant modifications du code de justice militaire et du code de la défense
LOI n° 2007-254 du 27 février 2007 relative aux règles d'urbanisme applicables dans le périmètre de l'opération d'intérêt national de La Défense et portant création d'un établissement public de gestion du quartier d'affaires de La Défense
LOI n° 2007-246 du 26 février 2007 relative aux modalités de dissolution de la mutuelle dénommée Société nationale « Les Médaillés militaires »
LOI n° 2007-248 du 26 février 2007 portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine du médicament
LOI constitutionnelle n° 2007-237 du 23 février 2007 modifiant l'article 77 de la Constitution
LOI constitutionnelle n° 2007-238 du 23 février 2007 portant modification du titre IX de la Constitution
LOI constitutionnelle n° 2007-239 du 23 février 2007 relative à l'interdiction de la peine de mort
LOI organique n° 2007-223 du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l'outre-mer
LOI n° 2007-224 du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l'outre-mer
LOI n° 2007-212 du 20 février 2007 portant diverses dispositions intéressant la Banque de France
LOI n° 2007-211 du 19 février 2007 instituant la fiducie
LOI n° 2007-210 du 19 février 2007 portant réforme de l'assurance de protection juridique
LOI n° 2007-209 du 19 février 2007 relative à la fonction publique territoriale
LOI n° 2007-147 du 2 février 2007 relative à l'action extérieure des collectivités territoriales et de leurs groupements
LOI n° 2007-148 du 2 février 2007 de modernisation de la fonction publique
LOI n° 2007-131 du 31 janvier 2007 relative à l'accès au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé
LOI n° 2007-130 du 31 janvier 2007 de modernisation du dialogue social
LOI n° 2007-128 du 31 janvier 2007 tendant à promouvoir l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives

lundi 31 mars 2008

LES DANGERS DE LA BIOMETRIE


LA BIOMETRIE




Il existe plusieurs catégories de technologies biométriques, les plus connues étant les analyses biologiques (odeur, sang, salive, urine,ADN...) et morphologiques (empreintes digitales, forme de la main, traits du visage, dessin du réseau veineux de l’œil...). Si certaines d’entre elles font partie de la vieille panoplie des applications utilisées dans le domaine de la sécurité (« pour mieux nous protéger »), d’autres, comme le contrôle biométrique (système automatique de mesure basé sur la reconnaissance de caractéristiques propres à l’individu) ont récemment fait leur apparition dans nos vies.

On pourrait se demander pourquoi cette technologie « dernier cri », après avoir été d’abord installée dans des zones dites « sensibles » (prisons, aéroports...), s’est ensuite multipliée dans des lieux aussi anodins que l’entrée des cantines scolaires... La réponse est très simple : en 2004, les industriels du secteur, préssentant que leurs technologies juteuses risquaient d’être mal accueillies et de susciter des résistances populaires, ont conseillé au gouvernement de faire accepter la biométrie par le conditionnement des plus jeunes... un lâche tout ça !!


Dès 2005, ce lobbying aboutit donc à l’installation progressive de bornes biométriques dans les établissements scolaires pour gérer l’accès des élèves à la cantine, comme dans une école maternelle à Angers ou au lycée de Gif-sur-Yvette, dans l’Essonne (91), parmi tant d’autres. Aujourd’hui, plus de 200 établissements scolaires en seraient déjà équipés... Et ILS ne s’arrêteront pas là...


vous voulez halluciner ? allez voir ça ! :




et quand la sécurité devient un buisness :

Bon voyage...

mardi 12 février 2008

Résistances ! Pour un front social anticapitaliste et alternatif

Dans tous les pays occidentaux la gangrène populiste a gagné les gouvernements à tour de rôle : Berlusconi en Italie, Bush aux Etats-Unis, Aznar en Espagne. Partout la bourgeoisie s’est dotée de nouveaux instruments de domination et de contrôle des populations pour assurer son pouvoir. S’en prendre à ces derniers en les traitant de "fascistes" ne nous sera d’aucun secours. S’il faut analyser nos réalités au travers des faits historiques il ne faut pas les restreindre à ces derniers. Le populisme peut conduire au fascisme mais n’est pas le fascisme. Car la défaite du mouvement ouvrier et des forces progressistes a été acquise sans avoir besoin de recourir à des "forces barbares".
Lorsque c’est constitué dans les années 80, le mouvement antifasciste radical, ce dernier affirmait qu’il ne fallait pas en rester à une dénonciation morale du développement des valeurs d’extrême droite, mais lutter pied à pied politiquement pour dénoncer cette dernière comme le fer de lance d’une attaque globale contre le mouvement ouvrier et ses valeurs. Puis dans les années 90, c’est autour de la nécessité d’une Alternative capable d’opposer des valeurs positives que a évolué le mouvement antifa car comme l’avait très bien écrit Daniel Guérin dans son livre Fascisme et Grand capital : "L’antifascisme ne triomphera que s’il cesse de traîner à la remorque de la démocratie bourgeoise. Défions-nous des formules "Anti". Elles sont toujours insuffisantes, parce que purement négatives. On ne peut vaincre un principe qu’en lui opposant un autre principe, un principe supérieur". Alors le mouvement antifasciste doit aujourd’hui plus que jamais s’affirmer comme un mouvement politique global, alliant résistances et alternatives, créateur de nouvelles expériences et actions militantes.
Parce que la rue et les mouvements sociaux sont les plus sûrs garants pour forger les rapports de force avec le Capital et le libéralisme au vue de l’échec électoral de la gauche de la gauche, il va nous falloir prendre le temps de reconstituer et reconstruire des projets politiques, capable de fédérer et de proposer de nouvelles utopies. En effet, comme on l’a vu c’est bien sur une adhésion à un projet que c’est fait la campagne autour de Sarkozy à la grande différence de Royal. La gauche est totalement en panne d’alternatives, allant jusqu’à reprendre des thèmes comme celui de l’Entreprise, de la valeur Travail oubliant que cette dernière signifie exploitation, aliénation et précarisation, de la Nation (le drapeau et la marseillaise), du Sécuritaire, etc. qui sont ceux de la droite. Si la question sociale est essentielle, nous pensons que la question Ecologique est une question centrale aujourd’hui ; le mouvement social doit absolument l’intégrer dans toutes ses dimensions. C’est autour du Partage des Richesses, de leur réappropriation par la société (travailleurs comme non travailleurs) que doivent se construire les revendications. Cette rupture est indispensable et il est temps de faire fructifier ses idées au niveau des syndicats et des associations qui luttent contre le libéralisme. En faire l’économie c’est se refuser à préparer d’autres Futurs.
Parce que les attaques contre les dernières conquêtes sociales et la répression - déjà en cours lors des manifs anti-Sarko du 2e tour - ainsi que la division entre les opprimés risquent d’être à l’œuvre très rapidement, la constitution d’un Front social anticapitaliste entre groupes libertaires, syndicats de combat (SUD, CNT), groupes politiques de la “gauche de la gauche” pourrait permettre d’organiser une résistance combattive. Cette convergence devant se faire dans le respect de chaque composante.

mercredi 6 février 2008

C'est pour notre bien...

La vidéosurveillance bientôt au centre ville de Dijon

François REBSAMEN, Maire de Dijon, a annoncé dans le journal Le Bien Public du 21 septembre dernier qu'il souhaitait équiper le centre ville en système de vidéosurveillance dès l'année prochaine.Cette annonce a été faite lors de la présentation du bilan à la presse dans le domaine de la vidéosurveillance sur le réseau de bus DIVIA. En effet, François REBSAMEN a respecté ses engagements puisque la quasi-totalité des bus de DIVIA sont désormais équipés en vidéosurveillance (soit environ 200 bus). Entre 2005 et 2006, on a pu constaté une baisse de 30% du nombre d'agressions sur le réseau de bus du Grand Dijon.
La mise en place de la vidéosurveillance en centre ville contribuera à améliorer la sécurité de tous les Dijonnais.
Évidemment, on trouvera toujours les citoyen·ne·s modèles qui n’attendent que ça, au nom de leur protection contre les pervers, les méchants, les pauvres et les moches qui envahissent nos rues si belles. Du coté politique institutionnel, personne à Dijon ne semble s’être alarmé, ni même interrogé tout haut sur le processus en route de contrôle à tout va, d’intrusions permanentes dans nos vies pour notre plus grand bien. Le consensus sécuritaire règnerait-il de tous bords ? Heureusement, à l’annonce de la décision du Conseil municipal, un certain nombre de dijonnais-e-s ont décidé de se mobiliser coûte que coûte contre l’installation des caméras, notamment par le biais des assemblées populaires.
Dans sa lettre aux commerçants annonçant la bonne nouvelle, François Rebsamen évoque bien les problèmes éthiques potentiels posés par l’installation de vidéosurveillance. Ouaaais ! Mais c’est pour balayer immédiatement la question d’un revers de main, par l’évocation rassurante d’un Comité d’Éthique. Ah, bon, aucune inquiétude à avoir, alors ! S’il y a un comité d’éthique, nous n’avons plus besoin de nous inquiéter pour notre vie privée, des experts s’en chargent à notre place. Confiance donc... Comme d’hab’, on prône la démocratie participative et autres leurres et on crée un comité d’éthique après que la décision ait été prise et financée sans aucun débat public préalable. Inutile de dire que ce comité d’éthique n’aura aucun pouvoir pour empêcher l’installation des caméras.
Alors, laisser faire ou agir ?!!!!!

vendredi 25 janvier 2008

Que tous regardent, que tous agissent !!!

http://www.denik.cz/multimedia/video/256395.html

Jusqu'à quand resterons nous à regarder en se disant que c'est pas bien ??
ACTION DIRECTE doit s'organiser.
On m'a plusieurs fois parlé d'intolérance face à nos idées, d'incompréhension face à nos actes...
je répondrai que c'est pas nous qu'on a commencé, na !!
Non, sans rire, rester pacifiste c'est assumer sa passivité. et ça se respecte.
Mais de là à ne pas piger pourquoi faut pas laisser les irrécupérables en bonne santé, là c'est abuser !
Bien sûr que démolir un gosse de 18 ans n'a pas de sens. Bien sûr que le dialogue doit primer sur la violence. Mais parle-t-on pédagogie avec ces bêtes noires (euh blanches d'ailleurs) assoiffées de sang et guider par la haine de gens différents...???? Non, là y a des limites que les Antifas doivent tenir et repousser !!! et là la tolérance O prend tout son sens...
Des objections ??

mardi 22 janvier 2008

Pour en apprendre un peu plus sur leur symbolique...

Cet article n'est pas là pour faire de la pub aux réacs, fachos mais pour informer sur la symbolique "habituelle" qu'ils utilisent. Sans aller dans l'explication sur 3 pages cet article sert surtout pour connaître quelques signes présents dans leur mouvement. En gardant bien à l'esprit que dans plusieurs cas ce sont des détournements de signes qui à la base n'ont rien à voir avec les mouvements d'extrême-droite. Ces symboles concernent une partie très limitée des individus d'extrême-droite, essentiellement les boneheads (Skinheads Néo-Nazis). Nous ne donnons pas une importance trop grande à ces gens mais il nous paraît nécessaire et évident de connaître son ennemi, pour mieux le combattre et l'isoler. Et n'oubliez pas que le plus dangereux politiquement ce n'est pas le bonehead tendant le bras dans un concert privé de 20 personnes mais plutôt le militant qui lui agit sur le terrain politique. Un exemple, si les sans papiers se font expulser ce n'est pas par l'action des boneheads mais bien par l'action politique des gouvernements (de gauche comme de droite).


La croix celtique symbolisant la civilisation européenne et signe d'une fierté pour le milieu raciste.






La Rune d'Odal : symbole nordique d'honneur et de fidélité à l'héritage des ancêtres. Symbole utilisé par une division SS de la 2nd guerre mondiale.





Le Poing blanc (White Power) : symbole de la suprématie de la "race" blanche, symbole de la lutte pour arriver à cette domination.







La croix de fer avec svatika mêlant la médaille de reconnaissance militaire allemande et la croix gammée.








La Totenkopf, symbole d'une
division SS allemande.





La croix gammée (en allemand Hakenkreuz) dérive du svatika, à l'origine symbole indien pourvu de vertu bénéfique, ou grec symbolisant la voie lactée, utilisé par Adolf Hitler et le NSDAP pour symboliser la supériorité de la "race" aryenne.
Le sigle SS, symbole détourné par les Nazis, symbolisant à l'origine le Soleil, la victoire et le feu. Symbole dans le nazisme de l'organisation paramilitaire SS.



La plupart des symboles utilisés dans le milieu néo-nazi font référence à la culture celte, germanique ou païenne. La croix celtique en tant que tel n'est pas nazi mais il se trouve que c'est un symbole très détourné par la mouvance nazi et qui donc appelle à la plus grande vigilance.
Il y a également des symboles beaucoup plus dissimulés comme :

88 : 8 pour la 8ème letter de l'alphabet qui est la lettre H ce qui donne HH pour Heil Hitler


18 : 1 pour A, 8 pour H : Adolf Hitler
14 : devise raciste en 14 mots (anglais) : "We must secure the existence of our people and a future for white children" ( "Nous devons garantir l'existence de notre peuple et l'avenir des enfants blancs ")
311 : 3 fois la 11ème lettre de l'alphabet : le K. KKK = KU Klux Klan
777 : Symbole de l'Afrikaner Weerstandsbeweging, groupuscule d'extrême droite sud-africain prônant la suprématie blanche et la restauration des républiques boers du XIXe siècle au sein de l'Afrique du Sud. Ce symbole représenterait trois "7" en opposition aux trois "6" symboles de l'Ante-Christ (mais aussi symbole pour les néo-nazis des noirs)

Tous ces symboles tordus pourraient prêter à sourire s'ils n'étaient pas réellement utilisés. Permettant aux nazillons d'esquiver plus ou moins certaines accusations (se disant seulement adepte de civilisation nordique lorsqu'il porte un marteau de Thor...). Il existe bien d'autres symboles dans ce milieu mais connaître l'essentiel est bien suffisant, et peut-être qu'une mise à jour ou une analyse plus approfondie sera faite à l'avenir. D'autres articles sont prévus, notamment sur une rapide liste de différents mouvements d'extrêmes droites (anciens et actuels). Mais aussi sur des mouvements antifascistes, anticapitalistes, car si nous luttons ce n'est pas uniquement contre ces idées mais aussi et surtout POUR nos idées.



Connaître son ennemi c'est bien, le combattre politiquement et physiquement c'est mieux.


Pour des articles plus précis rendez-vous par exemple sur Wikipédia (néanmoins le mieux est de toujours vérifier les sources) http://fr.wikipedia.org/wiki/Skinhead_nazi
Par une recherche internet, dans les livres on arrive à trouver ces informations.


article tiré du blog du scalp87

http://scalp87.over-blog.com/