mardi 27 novembre 2007

Démocratie ? Soyons sérieux...


Les élections : une illusion de choix

Les élections sont censées permettre aux citoyens de choisir leurs représentants. Mais avons-nous vraiment le choix ?
Les candidats sont pré-sélectionnés. L'électeur choisit entre des candidats qui ont déjà été pré-sélectionnés par des partis dont le caractère démocratique est lui-même contestable, selon des critères plus ou moins occultes (luttes de pouvoir, stratégies électorales, groupes d'intérêts, etc.).
Les élus peuvent influencer leur réélection.
Par la prise de décisions démagogiques avant les élections ou par des stratégies de marketing médiatique, les élus ont la possibilité d’influencer leur réélection.
Par exemple, de nombreuses analyses décrivent les rapports entre le pouvoir politique et les médias : réseaux relationnels liant journalistes et Hommes politiques, presse détenue par des industriels et financiers proches des cercles du pouvoir, logiques du ''champ médiatique'' tendant à transformer les journalistes, la plupart du temps malgré eux, en rouages du parti majoritaire, etc.

Les votes concernent des "courants politiques" et non des décisions précises.
Une élection ne définit pas l’application d’un programme mais la nomination à un poste de pouvoir. La population accepte que des décisions politiques précises soient prises par ses représentants, sans consultation publique (hormis quelques cas exceptionnels, comme les référendums). Dans ces conditions, élire un représentant, c'est accepter le risque que ce dernier prenne des décisions contraires à la volonté du peuple, et cela au nom du peuple même. Certes, les candidats peuvent proposer, pendant leurs campagnes, l'application de mesures précises. Mais, une fois élus, ils n'ont aucune obligation formelle de tenir leurs promesses. Voter pour un candidat repose sur l'espoir que celui-ci agira lors de son mandat avec un état d’esprit conforme à l’idéologie politique qu'il a affiché lors de sa campagne.
Alors...? toujours partant pour cette démocratie là ? celle du choix imposé, de la peste ou du choléra, de la chute assurée ?
Libertaire devient, et te taire il n'en sera rien... la liberté d'expression ne se traduit pas par un bout d'papier mais par des ACTIONS, la démocratie n'est pas une politique à suivre, c'est un mode de vie à APPLIQUER.
Comment ça c'est dur ? oui, c'est dur... quand on est seul, que la culture de l'individualisme nous a fait pousser les ailes de l'égoïsme. Comment s'organiser ? en COMMUNIQUANT. Comment s'intégrer ? en COMMUNIQUANT. Comment se sentir bien et aimé ? en COMMUNIQUANT. Comment COMMUNIQUER ? en niquant cette culture qui T'impose ses barrières, en refusant cette norme qui ne fait de toi ni femme ni homme mais pion à la bonne d'un système qui méprise les devoirs FONDAMENTAUX : le RESPECT de l'Humain et de la Nature.
Donc choisir une tête de con ou un fils de pute, c'est souvent pareil vu que nos zommes politiques arrivent très bien à cumuler autant ces statuts que leurs mandats !
Mais est-ce que cela doit pour autant avoir un impact sur nos vies ? C'est un choix.

mercredi 21 novembre 2007

ASSEMBLEE POPULAIRE à venir...

Depuis quelques semaines, un mouvement social s'étend en France : cheminots et travailleur-euse-s des transports publics publics en lutte contre la réforme des retraites, étudiant-e-s et lycéen-ne-s contre la loi Pécresse, sans-papiers et soutien contre la loi Hortefeux, avocat-e-s contre la réforme judiciaire, fonctionnaires de tous les secteurs, profs et instits...
L'Assemblée Populaire s'inscrit dans une volonté de convergence des luttes, d'extension du mouvement et de débat. Syndicalistes, étudiant-e-s, militant-e-s, chômeur-euse-s, lycéen-ne-s y sont invité-e-s pour raconter leurs combats et grèves, proposer des actions, créer des solidarités...
Elle sera suivie d'un grand repas convivial.
Cette Assemblée Populaire est proposée par des personnes syndiquées ou non, impliquées dans ces diverses luttes.
Mercredi 21.11 à 18h30, rendez-vous place Wilson

Le Collectif pour l'Assemblée Populaire (A.C.P)

dimanche 18 novembre 2007

Bientôt à Dijon, les Anar's d'Israël et de Palestine...


Anarchistes contre le mur (AATW) est un collectif d'activistes luttant contre toutes formes de ségrégation,d'apartheid, d'incarcération sociales et politiques dénaturant spécialement les valeurs démocratiques respectant le droits des minorités et d'autodétermination des peuples.Le collectif Anarchistes contre le mur est particulièrement engagé depuis quatre ans dans la lutte contre laconstruction du mur et de la barrière de séparation que le gouvernement israélien a débuté depuis 2003. C'est afin de dénoncer le mensonge du plan sécuritaire israélien que le collectif a rejoint sur le terrain la lutte menée par les divers comités locaux des villages affectés par l'existence du mur.La lutte contre la construction et l'existence du mur s'étend à un nombre de villages palestiniens directement et indirectement concernés de plus en plus important, malgré les représailles, la répression et la violence perpétuées par l'armée israélienne contre la population palestinienne.La présence du collectif sur le terrain favorise la création de réelles relations entre les deux peuples divisés par des politiques d'états. Elle encourage chaque village à s'engager dans la lutte globale s'étendant sur toute la longueur du mur.


Elle maintient un point critique et alternatif de l'opinion publique israélienne trop souvent alignée à la politique de son gouvernement.


Les risques encourus par le collectif sont élevés et ont un prix. Un prix que chaque membre est près et disposé à payer de sa propre personne : Blessures irréversibles, année d'incarcération ou expulsion du territoire. Ils ont également un prix économique. (cf l'appel à soutien économique ici :
http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1431)Venez vous informer plus amplement lors de la projection du film : In Working Progress et venez soutenir le collectif par votre contribution financière.Nous sommes heureux de pouvoir être présents parmi vous et de présenter notre projet principal, accompagné de deux court métrages traitant également de la politique de la région.

Les dates des projections en France sont:

23/11 - La courneuve

27/11 - Orléans

28/11 -Caen

28/11-Chalon-sur-Saône

29/11 - Dijon

30/11 - Besançon

1/12 - Strasbourg

2/12 - Marseille

4/12 - Lyon

6/12 - Chambéry


Venez nombreux soutenir the AATW (Anarchists Against The Wall) et participer à une mobilisation internationale contre les complices capitalistes orientaux... Salauds de l'est comme de l'ouest, votre peau en fera des restes de lambeaux !!

samedi 17 novembre 2007

Les PAS du FMI

Les PAS du FMI
Que se passe-t-il quand l'économie d'un pays, en général du Tiers-monde, est malade et que ses entreprises locales sont amenées à emprunter à l'étranger? - Le FMI intervient car en dehors d'un accord conditionné avec le FMI, il n'y a pas de prêt international possible : il oblige les gouvernements des pays emprunteurs à s'engager, par des "plans d'ajsutement structurel" (PAS), à prendre une série de mesures dans le but d'assurer le mieux possible le remboursement des créditeurs internationaux. Ces mesures correspondent à une politique qu'on désigne par le terme de consensus de Washington et qui sont dans la logique du système de crédit : elles ont pour but de soutenir la valeur des devises du pays débiteur, devises qui lui sont nécessaires pour acheter les dollars exigés pour rembourser son emprunt. Elles consistent à imposer l'austérité en augmentant les impôts et aussi les taux d'intérêts pratiqués à l'intérieur du pays, à limiter les importations et à faciliter les exportations ; à réduire les dépenses publiques, à privatiser en bradant au privé des entreprises nationales ; à inciter entreprises et banques étrangères à s'installer dans le pays ; et à limiter les investissements productifs afin d'orienter l'épargne vers le court terme. Or toutes ces mesures sont désastreuses pour les populations, elles entraînent fatalement l'aggravation du chômage, dépriment l'économie, font baisser les revenus. Ce choix résulte du fait que le FMI n'a pas été conçu pour venir en aide aux habitants des pays en difficulté (d'ailleurs jamais consultés pour décider de ces emprunts), mais bien pour veiller à ce que les prêteurs internationaux ne soient pas lésés : son souci est de leur éviter le risque de ne pas être remboursés intégralement et celui de ne pas percevoir, en plus, les intérêts qui rendent leurs prêts "intéressants".
Les investisseurs invoquent donc ces risques pour exiger des intérêts d'autant plus élevés qu'il paraît possible que le pays emprunteur ne soit pas en mesure de rembourser. Mais il faut savoir que ce n'est pas eux qui assument ces risques! Parce que si, malgré les PAS, un pays ne peut pas payer, c'est le FMI qui rembourse intégralement à sa place et qui paie en outre les intérêts élevés à cause des pétendus risques. Or, comme l'explique R.Hahnel : le budget du FMI provient de la quote-part versée par chacun des gouvernements qui y adhèrent... il doit tout aux contribuables des pays qui le composent. Il n'est pas l'équivalent d'une Banque centrale à l'échelle mondiale, sa capacité à accorder des prêts en devises n'est pas illimitée. C'est donc aux frais des contribuables qu'il effectue ces versements aux investisseurs, en cas de défaillance d'un pays débiteur.
Sources "Mais où va l'argent?" M-L Duboin

jeudi 15 novembre 2007

Génorimo? quel drôle d'indien !!

"Nous sommes en train de disparaître de la surface de la terre, mais je continue à croire qu'il doit y avoir une bonne raison pour que Yoséné nous ait créés. Il a donné vie à toute une variété d'espèces d'hommes. Ainsi, pour chaque espèce créée, Il désigna un pays particulier. Lorsque Yoséné créa les Apaches, Il leur donna un pays qui se situe a l'ouest. Pour la nourriture, Il leur remit des graines, des fruits et du gibier. Afin de soigner les différentes maladies, Il leur enseigna où trouver ces plantes médicinales. Puis Il leur enseigna où trouver ces plantes et comment les préparer. Il leur accorda un climat doux et tout ce dont ils avaient besoin pour se vêtir et s'abriter...Cela eut lieu au tout début de la création : car Yoséné créa simultanément le peuple apache et son pays. Et quand viendra le jour où les Apaches seront séparés de leur terre, ils tomberont malades et mourront. Combien de temps s'écoulera-t-il pour que l'on dise qu'il n'y a plus d'Apaches?"


Vous l'aurez compris, ce peau rouge (ou "Redskin") est parmi nous... Action!!!

mardi 13 novembre 2007

TOURS : tract du COLLECTIF DE SOUTIEN AUX DEMANDEURS D'ASILE ET AUX SANSPAPIER POUR LA MANIF DU 14 NOVEMBRE
Le mercredi 14 novembre, les secteurs concernés par les régimes spéciaux de retraite (SNCF, RATP...) se mettent en grève et appellent à unemanifestation. Mais ils ne sont pas seuls à vouloir se manifester, d'autres secteurs les rejoignent, comme La Poste, EDF, GDF.... C'est aussi le mouvement étudiant, né il y a plusieurs semaines, qui s'agrège à cette protestation, ainsi que les mouvements de "sans" tels que ceux défendant la liberté de circulation ou le droit au logement pour tous.
Faisons un vœu, que cette association d'un jour, circonstancielle et symbolique, ne dure pas seulement le temps d'une manifestation sans effet, mais soit l'ébauche d'un mouvement fort de sa diversité, décidé à enrayer l'offensive de précarisation générale, que veut nous faire imposer le pouvoir actuel. Contre l'attaque générale des droits sociaux, Ripostons ensemble! Construisons un front social commun. Seule la lutte paie!
Les sans-papiers sont doublement exploités en vue de l'accentuation des inégalités. C'est, d'une part, une main-d'oeuvre corvéable à merci permettant d'accentuer la pression salariale au sein du marché du travail, renforçant ainsi la précarité. Les sans-papiers sont instrumentalisés, bien malgré eux, par l'Etat, dans le but de durcir nos conditions d'exploitation. Afin de détourner notre attention, ils servent de bouc-émissaire, devenant responsables, selon l'Etat, des dégradations de nos conditions de vie, du dépérissement des systèmes sociaux mis en oeuvre après la Seconde guerre mondiale : Sécurité Sociale, régimes de retraite...
Or, depuis 1974, lorsque le gouvernement de Giscard déclarait vouloir fermer les frontières, la précarisation n'a fait qu'avancer ; les chômeurs ont été de moins en moins rétribués, les mesures restreignant l'action de la Sécurité Sociale ont été en grandissant. Ce ne sont pas les immigrés qui sont la cause des dégradations de nos conditions de vie ; c'est l'exigence des actionnaires à vouloir faire de plus en plus de profits qui est la source principale de la misère, du chômage, de la précarité. Ce n'est pas en expulsant à tours de bras les sans-papiers que nous pourrons vivre dignement ! La répression n'a jamais conduit vers une amélioration de nos conditions de vie. Porter atteinte à la liberté d'une personne, c'est accepter la remise en cause des libertés pour chacun et chacune d'entre nous! Contre les rafles et les diverses pratiques de contrôle de plus en plus nombreuses et décomplexées, réagissons ! Contre la précarisation générale, luttons pour l'égalité des droits et exigeons la régularisation de tous les sans-papiers !
La réquisition des logements vides permettrait de donner un coup de frein à cette spéculation ô combien destructrice. Force est de constater le cynisme du discours libéral. Le marché n'a d'autres finalités que de remplir des poches déjà bien pleines, laissant bien vides les autres! Pendant encore combien de temps accepterons nous que nos vies soient soumises à la seule volonté des actionnaires et autres spéculateurs ?Combien de temps accepteront nous que nos conditions de vie soient soumises aux diktats du CAC 40, des propriétaires cupides, préférant laisser des gens survivre sur les trottoirs au risque que ceux-ci meurent de froid ? Nous refusons la culpabilisation de ceux qui se trouvent confrontés à des difficultés de logement quand les propriétaires sont indirectement mais largement subventionnés par les Allocations Logement dont ils sont en dernière instance les destinataires alors que les loyers sont prohibitifs. Contre la peur de se retrouver à la rue, contre la galère sans nom de la vie sans domicile, contre l'absurdité de "l'urgence durable" de la politique d'hébergement des pauvres, contre la spéculation immobilière faite sur nos toits, luttons pour un vrai droit au logement (pas simplement opposable devant un tribunal), affirmons l'urgence de la réquisition !
L'État contrôle et taille dans le tas des "droits sociaux" pour fournir de la chair à patrons. Cessons d'être dociles! Les attaques s'abattent sur tous les secteurs pour rogner les droits sociaux de l'ensemble du monde du travail, pourtant acquis de dure lutte! Casse du droit du travail, cotisations sociales qui s'évaporent pour en faire cadeau aux patrons ; casse des services publics en vue de leur privatisation sous couvert de rentabilité ; développement des pratiques de contrôle pour soumettre la main d'oeuvre à bon marché... On nous prépare un rejeton des CPE/CNE, le Contrat de Travail Unique, et on cherche àvider les maigres outils judiciaires de sanction des pratiques patronales illégales. Tout doit être pressuré aux normes du dieu Marché et ses patrons. Les conditions d'exploitation de la main-d'oeuvre étrangère, dont la dignité est de plus en plus bafouée, préfigurent celles que devront subir les salariés de nationalité française (comme l'a montré le CPE lorsque la loi légalisait la précarité quasiment sans fin. Le maintien du CNE est de ce point de vue très inquiétant, c'est pourquoi il faut obtenir sa disparition). Pour l'instant, la main d'oeuvre étrangère doit être jetable pour être utilisée comme réserve destinée aux secteurs "en tension"(c'est-à-dire ceux en manque de travailleurs, comme dans le bâtiment,l'agriculture, la confection, la restauration..., cf. la nouvelle liste des métiers prioritaires accessibles aux étrangers) permettant au patronat de maintenir une concurrence des plus défavorable entre salariés.
Quant à l'Université, le gouvernement veut l'organiser en fonction du bassin d'emploi dont elle dépend et non plus être un lieu d'émancipation intellectuelle de l'être humain. Plus encore l'université, où le temps libre et la réflexion disparaît au profit du productivisme scolaire et de l'encadrement, devient un lieu de formatage à l'esprit d'entreprise ; l'université formera une masse de bons salariés, qui par-contre ne trouveront pas plus de travail qu'actuellement puisque, soit ils auront tous les mêmes diplômes, soit ceux-ci ne bénéficieront que d'une reconnaissance limitée liée à leurs commanditaires particuliers (par exemple, à Rennes, un Master surnommé « Carrefour » ne forme que des cadres commerciaux pour cette entreprise, même si elle n'embauche qu'une minorité à l'obtention du diplôme).
Salariés, sachez que vous devez vous montrer dociles et accepter (voireparticiper) le durcissement de votre exploitation salariale ; à défaut vous risquez d'être confrontés au système de contrôle-sanction-criminalisation-répression des statuts précaires, que ce soit par le chômage ou la clandestinité. Le contrôle-répression de la population est déjà assez développé et gagne du terrain (fichages divers des populations, suspensions-sanctions de ressources financières aux individus, collaboration de différentes institutions aux pratiques policières, traçage des individus et leurs comportements à l'aide d'un maillage de nouvelles technologies, culpabilisation par la valeur-travail, criminalisation des "classes dangereuses", ...). La lutte contre l'offensive patronale est celle contre les nouvelles formes d'exploitation générées par le capitalisme.
Notre dignité doit sefonder dans une société portant les valeurs de solidarité et d'égalité sociale.
IMPOSONS ENSEMBLE : la RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS ! DES LOGEMENTS POUR TOUS ET TOUTES ! Le collectif participe aussi au mouvement luttant pour :
l'ABROGATION de la LRU !
l'ARRÊT DE LAPRIVATISATION DES SERVICES PUBLICS !
le LIBRE CHOIX D'UN EMPLOI OU D'UNEFORMATION !
le RETOUR À 37,5 ANNUITÉS POUR TOUS !
le RETRAIT DU CNE ET DES CONTRATS PRÉCAIRES !
le DROIT À UN REVENU POUR TOUS !
l'ARRÊT DES PRATIQUES DE FLICAGES !
No Pasaran !

Red And Anarchist Skinhead... mais encore ?



Le R.A.S.H. signifie Red And Anarchist Skinhead. C'est un mouvement de skinheads communistes et anarchistes. Ils luttent partout dans le monde contre le fascisme, le racisme et le capitalisme.

Le R.A.S.H. est issu d'un regroupement assez récent (fin de la décennie 1990) des "redskins" communistes et de nouveaux skinheads influencés par l'anarchisme. Ce sont des skinheads engagés à l'extrême gauche, voire à ce que les politologues appellent l'ultra-gauche (discours révolutionnaire) ou les groupes "autonomes" (c’est-à-dire sans lien avec les grands partis politiques). Le terme "red", qui évoque le communisme et les "redskins", peut paraître en contradiction avec "anarchist".

L'anarchisme est, au sens strict, une doctrine socialiste libertaire (fondée sur l'idéal de liberté) et qui tend à la création d'une société sans État ni propriété privée (voir les écrits de Proudhon, Bakounine, Kropotkine...). Le communisme est une autre doctrine socialiste, essentiellement édifiée par Karl Marx, qui fait le constat de la lutte des classes entre bourgeoisie d'une part et prolétariat ouvrier de l'autre, préconise la prise du pouvoir par le parti communiste au nom du prolétariat afin d'établir la "dictature du prolétariat", seul régime jugé apte à engager les réformes qui mèneraient à une société idéale sans État ni propriété privée. En résumant, on peut affirmer que communistes et anarchistes tendent vers un même idéal mais se divisent sur les façons d'y parvenir.

Les skinheads R.A.S.H. sont animés par la conviction que les skinheads sont le seul mouvement de jeunesse authentiquement prolétaire et international. L'appartenance à la mouvance skinhead devient un complément logique de l'engagement politique ou syndical. Les skinheads R.A.S.H. français sont ainsi proches des organisations suivantes : la CNT (Confédération nationale du travail, syndicat anarcho-syndicaliste), la FA (Fédération anarchiste), l'UA (Union anarchiste), l'UCL (Union Communiste Libertaire) et la LCR (Ligue communiste révolutionnaire, parti troskiste), le SCALP. On peut citer aussi au niveau international l'Anarchist black cross (organisme révolutionnaire anarchiste) ou Socialisme International (mouvement troskiste anglo-saxon).

Les skinheads R.A.S.H. militent tout en écoutant et jouant de la musique ou en organisant des concerts. Ils s'attaquent aussi aux skinheads d'extrême-droite et tentent de tenir la rue. Leur combat rejoint les grandes causes de l'altermondialisme et de la lutte anticapitaliste.

Les groupes musicaux phares du R.A.S.H. en France sont : Brigada Flores Magon, Bolchoi, Los Foiros, Brixton Cats et Ya Basta !. Solitude Urbaine représente le principal label R.A.S.H. français. Le R.A.S.H. parisien édite un magazine : Barricata.

Action espagnole qui tourne mal...

A l’appel du FOOD NOT BOMBS PARIS

Au nom de nos pères morts pendant la première Guerre et de nos frères et soeurs assassinés par les fascistes
Rassemblement anti-militariste et anti-fasciste

FOODNOTBOMBS est un réseau de collectifs dont le premier fut créé dans les années 80 lors des mouvements anti-nucléaires aux USA. « DE LA BOUFFE PAS DES BOMBES » pointe du doigt tout l’argent qui est dépensé par nos gouvernements dans la course à l’armement et qui devrait servir pour nourrir tous les gens qui ne mangent pas correctement. Nous refusons de faire la guerre pour des objectifs impérialistes, pour faire la guerre à nos frères du monde entier.

Les collectifs sont autogérés (pas de chef + travail et décisions collectifs), antifascistes et solidaires.
FOODNOTBOMBS est international : des collectifs existent sur les cinq continents et distribuent des repas végans (= n’ayant causé aucune souffrance animale), sur la base de la récupération quand c’est possible.

Nous commémorons la mort de notre camarade Timur, 21 ans, assassiné par des fascistes le 13 Novembre 2005 à Saint Petersbourg (Russie) en rentrant d’une distribution de nourriture du FOODNOTBOMBS. Nous ferons du bruit à sa mémoire et à celles de tous les autres, morts sous les coups des fascistes.
Ainsi que nous nous rappelerons de Carlos, mort ce 11 novembre sous les coups des fascistes!
Combien encore pourrons-nous tolérer de morts avant de leur rendre les coups et les corps ??
Ce n'est pas une question de vengeance mais de Bon Sens, l'Action Directe les piquera comme le plus violent des insectes, les fachos finiront secs au bout de nos lances!
Ces derniers temps, les fascistes réoccupent les rues et les murs de Paris. Pour exemple, Samedi 23 septembre 2007, ils étaient un millier à Trinité à défiler contre le traité européen (Action française, FNJ, GUD, Soral et compagnie...) : néo-nazis et bourgeois font bon ménage, bien organisés, drapeaux haut brandis, ils n’ont peur de rien. Ou encore la célèbre « soupe au cochon » que les identitaires servent toutes les semaines l’hiver à Montparnasse. Les fascistes sont toujours là, en pleine restructuration.

Nous appelons tous ceux et celles qui se reconnaissent dans un projet de société solidaire et égalitaire à venir occuper la rue en ce jour d’anniversaire de l’armistice de 1918 qui a clôturée la boucherie impérialiste que fut la 1ère guerre mondiale.

Le FOODNOTBOMBS - PARIS vous propose un rassemblement dans Paris Nord, pour ne pas laisser les nantis commémorer NOS morts sur les champs élysées. Rappelons que la guerre 14-18 s’est déclarée suite à une montée lente et progressive des tensions entre blocs impérialistes d’une part et ambitions nationales d’autre part.
Sans-papiers, mal-logés, femmes, chômeurs, personnes âgées, handicapés, piétons, mal-nourris, homosexuels, syndiqués, étrangers, mal-payés...

Pour un monde de paix et de solidarité : Nous voulons manger et pas nous faire avaler!!

lundi 12 novembre 2007


Carlos, hermano, nosotrxs no olvidamosHoy, 11 de noviembre de 2007, nos lo han robado. Hoy los fascistas se hanllevado la vida de un compañero, de un amigo, de Carlos. Un chico vallecano de16 años hoy no volverá a casa sólo por rechazar el racismo y plantar cara a lasagresiones xenófobas que estos últimos días hemos visto en diferentes medios decomunicación, entre ellas, un hombre congoleño que quedó tetrapléjico en Alcaláde Henares, varias palizas más a inmigrantes en Pío XII y en Las Rozas, laagresión en el metro de Barcelona.



Esta mañana había sido convocada una manifestación de ultraderecha y de clarocorte xenófobo en la zona obrera de Usera. Nuestro compañero, al igual que elresto de antifascistas que nos montábamos en ese metro, sólo necesita bademostrar a esos fascistas que el lugar de nacimiento de una persona no esmotivo suficiente para juzgarla y que en los barrios obreros las actitudesracistas no son bienvenidas.



Con este comunicado queremos denunciar que a día de hoy en Madrid, con lasupuesta democracia en la que vivimos, hay manifestaciones racistas permitidas yprotegidas por las "autoridades", pero no sólo eso sino que susasistentes son sujetos armados con puñales de caza, como lo era el asesino de Carlos.



Por desgracia no ha sido todo. En la misma agresión otro compañero antifascistaha sido apuñalado en el pulmón y actualmente se encuentra en el hospital enestado grave, pero estable. Por si esto fuera poco, la Policía ha decididoproteger a los racistas cargando con porrazos y pelotas de goma. Durante esacarga otro antifascista más ha sido atacado por los agentes de la "Ley y elOrden" que han procedido a detenerle posteriormente, negándole la asistencia médica hasta que toda la manifestación fascista hubiera podido pasardelante de él ridiculizando sus heridas e incluso tomando imágenes con susteléfonos móviles. Esperamos también su pronta recuperación, al igual que lapuesta en libertad de otr@s dos compañer@s antifascistas que también han sidodetenid@s.



Los medios de comunicación insisten e insistirán en intentar hacer ver que sóloha sido una reyerta entre bandas opuestas. La realidad es bien distinta para l@sque nos atrevemos a mirarla de frente. Estas agresiones vienen a sumarse a lalista de víctimas que el fascismo y el racismo ha ocasionado en toda laHistoria. La herida entre las dos españas está hoy muy viva para much@s, a pesarde que la intenten disimular con alguna ley tibia e incompleta.



No ha sido un muerto por pandillismo, Carlos ha sido asesinado por defender a laclase trabajadora, sin pararse a mirar el color de su piel o su país de procedencia.



Hoy hemos estado llorando su muerte y el dolor nunca lo podremos borrar de nuestra memoria.



Por último agradecer a tod@s l@s compañer@s que durante el día de hoy hansufrido y han permanecido unid@s y organizad@s. Agradecer a l@s compañer@s defuera de Madrid que desde la distancia han hecho llegar su solidaridad almovimiento antifascista madrileño, pero sobre todo agradecer a l@s vecin@s delbarrio de Usera porque se han echado a las calles, porque cuando han visto a losracistas frente a sus casas no se han callado. Porque con su ejemplo legitimannuestra lucha.



¡NI UN RESPIRO AL FASCISMO!

¡NINGUNA AGRESIÓN SIN RESPUESTA

!EL MEJOR HOMENAJE, CONTINUAR LA LUCHA




Bienvenue à toutes et tous sur le blog du SCALP

Bienvenue à toutes et tous sur le blog du SCALP
S
ection Carrément Anti Le Pen de Dijon

Ici nous pourrons échanger sur nos idées autant que cela vous plaira car s'il y a bien une "devise" que l'euro ne pourra jamais concurrencer est bien "Solidaire Egalitaire Libertaire".
Le SCALP est une organisation qui a de nombreux visages parce qu'elle a de nombreuses luttes. De l'anitfascisme à l'antisexisme en passant par l'anticapitalisme, la section se veut de tous les combats contre ceux qui ne respectent pas l'Humain, et ce de manière radicale.

jeudi 8 novembre 2007

Attention à nous !!

Le rassemblement identitaire s'annonce engagé ! Soyons vigilants et sur le qui-vive, une intervention de leur part aux Tanneries n'est pas à exclure...

Venez assister aux concerts ce vendredi 9 et samedi 10 pour retrouver des groupes d'enfer qui plairont à tous et rassembleront tant de gens que nous y serons en sécurité pour festoyer !
Nous vous attendons nombreux, invitez vos amis et... n'oubliez pas vos battes !
Scalpmicalement vôtre
Pensée toute spéciale au p'tit Tof qui nous a laissé pour 15 mois...
Arrêté pour une raison, condamné injustement, pour avoir exprimé physiquement ses idées... Si un l'est, que tous le soient !!

Tiens bon mec, on est tous là pour te soutenir et penser à TOI !
Le SCALP 21 dont tu fais parti.

La Légende de Mélusine

Il était une fois...

De tous les monstres féminins que nous a légués le Moyen age, Mélusine est le plus fascinant.
Fée, femme et serpent, elle est le synonyme d'un passé fabuleux où le merveilleux se mêlait à la vie quotidienne.
Le deshérité rencontrait dame "fortune" à la croisée des chemins, la licorne venait s'endormir dans le giron des vierges, et le paysan, retrouvant le matin son blé couché, y voyait la preuve que les elfes étaient venus danser dans son champ.
L'imagination populaire peuplait les bois et les eaux d'êtres bienfaisants ou malveillants. On colportait mille bruits, on n'osait prononcer le nom de certains êtres de peur de les voir apparaître, on se signait aux carrefours...
Mélusine évoque donc ce passé mais reste un être vague et nimbé de mystère. Souvent confondue avec les sirènes, elle se réduit le plus souvent à un nom aux résonnances magiques qui ouvre la porte aux rêves.

La légende de Mélusine se résume ainsi : un être surnaturel rencontre un mortel et lui fait don de son amour à condition qu'il s'engage à respecter un interdit. Celui-ci sera transgressé et l'être supérieur disparaîtra.
Ca donne envie d'y croire non?

mercredi 7 novembre 2007

Le F.M.I ou la Fuck Money Industry

Le FMI en un clin d'œil

Le Fonds monétaire international a été créé en 1945 pour promouvoir le bon fonctionnement de l'économie mondiale. Basé à Washington D.C., il est gouverné par ses 185 États membres — soit la quasi-totalité des pays du monde — devant lesquels il est responsable.

Qu'est-ce que le Fonds monétaire international ?

Le Fonds monétaire international — connu également sous le nom de «FMI» ou «Fonds» — a vu le jour en juillet 1944, à une conférence des Nations Unies qui s'est tenue à Bretton Woods (New Hampshire, États–Unis). Les 45 gouvernements alors représentés voulaient établir un cadre de coopération économique conçu pour prévenir le retour aux politiques économiques désastreuses qui avaient contribué à la Grande Dépression des années 30.

Le FMI en chiffres

Nombre de pays membres : 185 pays.
Services du FMI : 2.635 employés environ, originaires de 143 pays
Total des quotes-parts : 338 milliards de dollars EU (au 30 septembre 2007)
Encours des prêts : 17 milliards de dollars EU à 68 pays, dont 6 milliards de dollars à des conditions concessionnelles à 57 pays (au 30 septembre 2006)
Assistance technique : 438.4 personnes-années durant l'exercice 2007

L'article I des Statuts du FMI énonce les principaux buts de l'institution :

- promouvoir la coopération monétaire internationale;
- faciliter l'expansion et la croissance équilibrées du commerce mondial;
- promouvoir la stabilité des changes;
- aider à établir un système multilatéral de paiements;
- mettre ses ressources (moyennant des garanties adéquates) à la disposition des pays confrontés à des difficultés de balance des paiements.

Activités du FMI

Plus généralement, le FMI est chargé d'assurer la stabilité du système monétaire et financier international — le système international de paiements et de taux de change des monnaies nationales qui rend possible le commerce entre pays. Le FMI poursuit les objectifs suivants : promouvoir la stabilité économique et prévenir les crises; contribuer à la résolution des crises, lorsqu'elles se produisent; promouvoir la croissance et alléger la pauvreté. Pour atteindre ces objectifs, il exerce trois fonctions essentielles : surveillance, assistance technique et opérations de prêts.
Le FMI s'attache à promouvoir la croissance et la stabilité économique à l'échelle mondiale — et partant à prévenir les crises économiques — en encourageant les pays à adopter des politiques économiques saines.
La surveillance comprend le dialogue que le FMI entretient régulièrement avec chaque État membre et les conseils de politique économique qu'il leur fournit. À intervalles réguliers (habituellement une fois par an), le FMI évalue en profondeur la situation économique de chaque pays. Il examine avec les autorités si les politiques économiques sont les plus propices à la stabilité externe et interne, y compris pour promouvoir une croissance ordonné, et offre des conseils si nécessaire. La décision de publier les rapports d'évaluation du FMI appartient à chaque pays membre concerné : l'écrasante majorité des pays choisissent la transparence et diffusent au public des informations détaillées sur la surveillance bilatérale dont ils font l'objet. En outre, le FMI s'appuie sur les informations obtenues au cours des diverses consultations pour dresser des bilans et tracer des perspectives au plan régional et mondial. Il publie ces travaux deux fois par an dans les Perspectives de l'économie mondiale et le Rapport sur la stabilité financière dans le monde.

Le FMI offre aux pays membres une assistance technique et une formation — gratuitement dans la plupart des cas — pour les aider à renforcer leur capacité de conception et d'application de politiques efficaces. L'assistance technique porte notamment sur la politique de finances publiques, la politique monétaire et de change, le contrôle et la réglementation du système bancaire et financier, et les statistiques.
Le FMI est aussi un fonds auquel les pays membres peuvent avoir recours en cas de difficultés de balance des paiements, pour contribuer à leur redressement.
Par ses concours financiers, le FMI donne aux États membres le répit dont ils ont besoin pour remédier à leurs problèmes de balance des paiements. Un programme économique appuyé par le FMI est conçu par les autorités nationales en coopération étroite avec les services de l'institution, et les concours financiers restent subordonnés à la réalisation effective de ce programme.
Par ailleurs, le FMI se consacre activement à la réduction de la pauvreté dans le monde entier, soit de façon indépendante, soit en collaboration avec la Banque mondiale et d'autres institutions.
Le FMI accorde une assistance financière par le biais de son mécanisme de prêts concessionnels — la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) et la Facilité de protection contre les chocs exogènes (facilité PCE) — ainsi qu'au moyen d'allégements de dette dans le cadre de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (Initiative PPTE) et l'Initiative d'allégement de la dette multilatérale (IADM).
Dans la plupart des pays à faible revenu, cette assistance repose sur les documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP). Préparé par les autorités nationales — en consultation avec la société civile et les partenaires extérieurs pour le développement —, le DSRP présente le cadre global de la politique économique, structurelle et sociale mise en œuvre pour promouvoir la croissance et réduire la pauvreté dans le pays concerné.

Gestion et organisation du FMI

Le FMI doit rendre compte aux gouvernements de ses pays membres. Au sommet de la pyramide institutionnelle se trouve le Conseil des gouverneurs, qui comprend un représentant de chacun des 185 pays membres. Tous les Gouverneurs se réunissent une fois par an, à l'occasion de l'Assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale; 24 d'entre eux siègent au Comité monétaire et financier international (CMFI), qui se réunit deux fois par an. La gestion courante du FMI est assurée à Washington par un Conseil d'administration composé de 24 membres, dont les activités sont guidées par le CMFI et appuyées par les services professionnels du FMI. Le Directeur général dirige les services du FMI et préside le Conseil d'administration. Il est assisté de trois Directeurs généraux adjoints.

Le FMI reçoit ses ressources de ses pays membres, essentiellement par le biais du paiement de leurs quotes-parts, dont le montant dépend généralement de la taille respective de leur économie. Le montant total des quotes-parts est le facteur le plus important qui détermine la capacité de prêt du FMI. Les dépenses annuelles de fonctionnement du FMI sont principalement financées par la différence entre les recettes d'intérêts (sur l'encours des prêts) et les versements d'intérêts (sur les «dépôts» de quotes-parts).
Moralité ?
Ils nous tiendront par les couilles tant que nous les cautionneront en fonctionnant par un moyen d'échange monétaire...
La solution est ici réellement dans l'ALTERNATIVE... mais une question reste, celle de la propriété individuelle...